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Le passage de l’examen de code de la route pour les candidats dyspraxiques

La dyspraxie est une pathologie appelée communément une maladresse pathologique. Elle se manifeste par une difficulté à manger. Les malades se cognent un peu partout, tombent très souvent, ils renversent et cassent des objets. Chez les personnes dyspraxiques, l’apprentissage est très difficile, car il leur faut plus de concentration pour réaliser quelque chose. La dyspraxie est donc un dysfonctionnement cérébral qui a des répercussions sur l’apprentissage. Cette pathologie est rarement isolée. Elle peut être associée à un trouble de l’acquisition et de l’utilisation du langage écrit (dyslexie), oral (dysphasie) ou bien du trouble de l’attention.

Les candidats dyspraxiques et l’examen de code de la route

La majorité des candidats dyspraxiques jugent le temps trop court pour répondre aux questions lors de l’examen de code de la route. Le bruit environnant également les gêne dans leur concentration.

Les mesures prises pour les candidats dyspraxiques pendant l’examen du Code de la route

Après la constatation des problèmes cités ci-dessous, dorénavant, les candidats dyspraxiques pourront bénéficier d’un temps plus long lors de l’examen du Code de la route. Le questionnaire leur sera lu par l’inspecteur pour leur permettre de mieux assimiler les questions. Pour les personnes dyspraxiques utilisant le langage des signes, des sessions spéciales pour personnes sourdes ont été mises en place.
Afin de réduire le stress pendant l’examen, les candidats peuvent consulter préalablement le site codedelaroutegratuit.fr pour avoir une approche globale sur les questions qui seront posées. Cela permet de s’exercer et de noter les questions où l’on a mal répondu. Cela permet de ne plus faire les mêmes erreurs.

Les obligations des candidats

Pour pouvoir jouir de ces avantages, il faut que les candidats aient déjà obtenu des aménagements lors des épreuves nationales au titre de troubles spécifiques du langage. S’ils n’ont pas cet aménagement, ils pourront se présenter avec une Reconnaissance de Qualité de Travailleur Handicapé (RQTH) délivrée par la Maison Départementale des Personnes Handicapées après avoir été diagnostiquées comme étant dyspraxiques. A part cela, les candidats pourront fournir un certificat médical récent certifiant leur handicap.

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